Ce soir, nous avons enfin décidé de mettre à profit les fameux Groseilles Péyi acheté lors du marché caribéen de Goyave!
En effet, lors de notre découverte sur une soirée chargée en activité, des maraîchers locaux tenaient leur stand pour nous approvisionner de leurs produits du jardin. Parmi ces produits, un truc qu'on n'avait pas encore eu l'occasion de croiser jusqu'alors....
Qu'est-ce donc?
De l'hibiscus hein, ça rassemble vachement à ce que j'avais ramené d'Egypte, avec quoi on pouvait faire du sirop, des infusions, ou un sorbet! Mais lorsqu'on posa la question, notre maraîcher nous répond: ceux sont des groseilles....
Ouai on s'y fait pas tous les jours encore... Surtout qu'en réalité l'hibiscus à part en feuilles séchées, je ne vois pas à quoi ça ressemble, alors quand on me dit des groseilles alors que j'ai passé mes étés de jeunesse à les ramasser, là, j'reste pantois. Mais non, c'est bien les fameux Groseilles péyi (existe en blanc aussi), ce petit met de fin d'année, qui ravit les palais antillais, cette petite douceur qui nous fait comprendre qu'être un colibri des îles, c'est bien mieux que d'être un corbeau de métropole....
Bref, petit point rapide, grâce aux collègues de SVT sur le Groseille Péyi. C'est une plante annuelle qui nous livre son fruit juste pour les festivités de fin d'année, à partir de fin novembre, début décembre, que l'on aime pour la douceur du sirop que l'on peut en faire. Comme beaucoup de plantes que l'on trouve dans les Amériques, celle-ci aurait aussi été importé au XVIIe siècle d'Afrique, d'où sa proximité avec l'hibiscus dont elle fait parti d'une de ses inombrables variantes (à vrai dire, j'ai parcour l'article hibiscus sur wiki, plutôt impressionnant.... 30 000 variétés!)
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